Goodman n'est plus. Il est mort de dégoût pour avoir prêché tout en vie, contre les attributs de tout repos de notre ère: formalisme, confort, utilitarisme et art-beauté?
J'ai vu toute une exposition de Goodman et Lurie a Milan qui n'était ni tableaux, ni objets d'art ni tapis mais d'affichages: no-posters, c'était un cri de proteste contre notre temps avec les guerres, les pin-ups girls, les pédérastes et démagogues et les putains. Un grand cri de non-valable qu'on nous a imposé contre toutes les régies et intrigues qu'ont veut escamoter sous l'images de l'art. C'était très fort
Dada a essayé de renverser l'ordre de la culture, de la philosophie et des arts ayant proposé l'expérience de créativité, le lois du hasard et le grand doute de la logique jusqu'à l'absurde, et tout cela avec ironie et bonne humeur.
Mais Goodman et Lurie ont développé dans leur activité une violence agressive qui frappe la base de notre ordre, une langage plastique de blasphème et invectives dégoût jusqu'au désespoir. L'homme, ne sera plus qu'un fabriquant de merdre dorén avant?
Source: Lurie, Boris; Krim, Seymour: NO!art, Cologne 1988